Jonathan Tremblay veut demeurer sur le terrain
Avouant que les sondages favorables à son parti le placent comme l’homme à abattre, il assure ne pas prendre les électeurs pour acquis. « C’est important d’aller voir les gens, écouter leurs opinions et de rester sur le terrain », mentionne-t-il.
Quant à l’accusation de certains adversaires voulant qu’il n’ait pas été assez présent pour la circonscription, Jonathan Tremblay ne s’en fait pas trop.
« Depuis qu’on a été élu en 2011, c’est l’argument principal de nos adversaires. Je ne vois rien de cela sur le terrain. À chaque qu’on en parle, ça vient de nos rivaux. Comme ils n’ont pas grand-chose contre nous, ils se rabattent sur ça en imposant une image à la population. Le 19 octobre, je suis convaincu que les gens ne retiendront pas ça, mais plutôt notre travail sans nos circonscriptions respectives », souligne-t-il.
Jonathan Tremblay renvoie la balle des accusations au candidat Jean-Roger Vigneau, critiquant à son tour le manque de substance du programme libéral.
Il assure que les promesses néodémocrates seront profitables pour les Charlevoisiens.
« On va investir 30 M$ dans le tourisme canadien. On a aussi de l’argent promis pour sortir les aînés de la pauvreté. Si on regarde la démographie dans Charlevoix, ça nous concerne. L’assurance-emploi n’est pas un sujet que Sylvie Boucher veut aborder, mais plutôt parler d’avenir. Moi, je veux parler des deux, car le bilan conservateur est désastreux », mentionne-t-il.
Il assure également que les gens sont moins frileux qu’on pourrait le penser d’élire un potentiel premier gouvernement néodémocrate à Ottawa.