Le COMUR songe à former un comité de gestion intégré pour le G7
La suggestion est venue dans le cadre d’un exercice réunissant une vingtaine d’intervenants régionaux et représentants de ministères. À partir d’une situation fictive, ils devaient réagir à différents événements susceptibles de se produire durant le Sommet des 8 et 9 juin.
Le président du COMUR, Gérald Bouchard, est loin d’être contre cette option surtout que la charge de travail s’annonce importante dans les prochains mois. « On regroupe déjà tous les services et les municipalités de notre MRC. Nous disposons d’une bonne base pour former ce comité. On va aussi inviter des représentants de la sécurité civile et du G7 ».
L’exercice était attendu, même si les intervenants n’ont pas obtenu toutes les réponses voulues sur les zones, la circulation et les coûts engendrés, a continué le président du COMUR.
Comme monsieur et madame Tout-le-Monde, le milieu de l’urgence se pose les mêmes questions entourant la sécurité. « Tout le monde s’active pour que l’information soit donnée pour tenir le Sommet dans un milieu sécuritaire. Mais, ce n’est pas quelque chose qui se fait en criant ciseaux ! », mentionne le responsable de la planification stratégique et des exercices pour la GRC au Bureau de gestion des sommets, Pierre Trudel.
L’expert fédéral repart encouragé. « Le niveau de préparation des services est très bon. Ça me réconforte. Il faut maintenant prendre ce niveau de préparation et l’intégrer à un ensemble plus unifié avec les intervenants des gouvernements du Québec et d’Ottawa ».
Dans deux semaines, un exercice de table coordonnée par les Forces armées canadiennes se déroulera. 200 personnes doivent participer à Sentinelle 1. « Ce sera la première fois que tous les intervenants vont se rencontrer pour discuter des opérations. Le rôle et le degré de préparation de chacun seront évalués. Les besoins des services et les lacunes potentielles seront aussi identifiés. Les partenaires vont aussi apprendre à se connaître, dit Pierre Trudel.
Le travail est loin d’être terminé pour les intervenants. Ils doivent être prêts à faire face à tous les types de situations alors que les yeux du monde seront tournés vers Charlevoix.
30 000 accréditations
Les responsables du G7 s’attendent à remettre 30 000 accréditations de différents niveaux pour permettre la circulation dans les zones. On a aussi appris que le mois précédent le Sommet, 50% des policiers de la Sûreté du Québec de toute la province effectueront des quarts de travail de 12 h afin que l’autre moitié vienne travailler dans Charlevoix. L’hypothèse de la fermeture totale ou partielle de routes lors du passage des convois, de commerces et de certaines écoles a aussi été soulevée.