On peut dire qu’Andy Warhol aura eu un impact historique à Baie-Saint-Paul aussi. Son exposition en primeur mondiale, présentée au Musée d’art contemporain, a fait doubler les chiffres de l’organisation et par le fait même, du Symposium qui bat son plein jusqu’à la fin du mois.
Une oeuvre de José Luis Torres
Jacques St-Gelais Tremblay se réjouit de vivre des journées de plus de 300 personnes dans l’aréna et de 260 personnes au musée. « On est débordé, mais c’est un heureux problème! » a dit le directeur général.
« Au 15 juillet, on avait doublé l’achalandage au musée, souligne monsieur Tremblay avec enthousiasme. On reçoit beaucoup d’américains pour le phénomène Warhol. Dans les 10 dernières années, c’est le Symposium le plus fort. Et on le voit à Baie-Saint-Paul, les rues et les restaurants sont pleins tous les soirs. »
Outre l’exposition d’Andy Warhol, les Grands Collectionneurs font aussi courir les foules au musée, affirme le directeur.
Sara A.Tremblay, artiste originaire de Charlevoix et son pendule d'argile de plus de 250 livres qu'elle travaille quotidiennement.
Objectif atteint pour Jacques St-Gelais Tremblay, qui souhaitait doubler l’affluence cet été. « On a travaillé très fort dans les dernières années et on récolte le fruit de ces efforts. Depuis longtemps, je souhaite que notre musée soit une institution phare dans la région de la Capitale-Nationale et que son symposium soit, dans son créneau, l’évènement à ne pas manquer au Québec. Aujourd’hui j’affirme que cet objectif est atteint. » dit-il.
Sympo
Après deux semaines sans l’aréna Luc et Marie-Claude, les 12 artistes à l’œuvre pour le Symposium sont à mi-parcours de leur processus de création. L’un d’eux, Simon Bertrand, fait beaucoup parler de lui grâce à sa retranscription intégrale de la bible.
« Je retranscris intégralement des textes fondateurs du début à la fin, à la main. Je cherche à offrir à l’observateur une vue intégrale d’un ouvrage en entier sur une seule surface. Pour ce qui est de la bible, ma surface fait 16 pieds par 5 pieds et contient 1008 pages d’écrits. Il me reste 1400 pages à retranscrire soit environ 3 ans de travail. J’ai commencé en 2009, explique l’artiste. Les gens sont surpris par l’ampleur de mon travail. Une religieuse est venue voir et elle a beaucoup aimé. » raconte Simon Bertrand.
Simon Bertrand à l'oeuvre
Le 32e Symposium international d’art contemporain prend fin le 31 aout avec une cérémonie de fermeture grandiose, promet le directeur.
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