Plan en élaboration pour éviter l’isolement de l’Isle-aux-Coudres
Mardi, la municipalité de l’endroit a rassemblé des représentants du CSSSC, de la CTAQ, de la STQ, de la SQ, de la MRC et de la municipalité des Éboulements. Ils tenteront au cours des prochaines semaines de déterminer la marche à suivre lors d’arrêt du service de traversier, explique le maire Dominic Tremblay.
« Ce n’est pas seulement les glaces, il faut inclure l’ensablement des quais et la navigation difficile au large. Ça arrive de décembre à mars. On a vu des pannes de navire en 1996. Le bateau s’était échoué. Il faut répondre avec les mesures d’urgence et attendre 6 heures, c’est trop long », explique-t-il.
Dominic Tremblay rappelle que l’aide de l’hélicoptère d’Air Médic est assurée en cas d’urgence médicale. Il affirme cependant que la voie des airs peut parfois être autant impraticable que celle des eaux. Le plan d’urgence sera plus étoffé lors de la seconde rencontre prévue à la mi-février.
« Dans ces mois-là, le CSSSC pourrait offrir plus de service à notre CLSC pour qu’il soit ouvert la nuit. On a quand même des hélicoptères de particulier sur l’île, mais on ne peut transporter des patients avec ces appareils-là », souligne-t-il.
Le maire affirme que la Garde côtière peut prêter main-forte avec un brise-glace pour frayer un chemin au traversier en cas d’urgence, mais doit se déplacer de Québec. Les Forces armées canadiennes, elles, ne se déplacent que pour des situations extrêmes. Dominic Tremblay a proposé aussi l’utilisation d’un aéroglisseur qui pourrait circuler autant sur l’eau que sur les glaces.
Rappelons que le 5 janvier dernier, le traversier n’a pu rejoindre l’Isle-aux-Coudres à cause des glaces, de la marée et des forts courants, isolant l’île pour quelques heures.