Sylvain Tremblay se réjouit du prix pour la Grande Secousse
C’est parmi trois nominés que l’événement charlevoisien l’a emporté. Sylvain Tremblay souligne que c’est sûrement l’aspect prévention et éducation qui a joué en leur faveur.
« Le côté préventif et de formation auprès de jeunes qui a fait la différence. Une démarche « avant les risques » plutôt « qu’après les risques » c’est toujours mieux. Si on prend l’exemple de Lac-Mégantic, les premiers répondants ont fait un travail exceptionnel, mais après l’événement. Nous, on se concentre sur la prévention avant la catastrophe », explique-t-il.
La Grande secousse de Charlevoix pourrait avoir une suite. Les MRC et le ministère de la Sécurité publique doivent d’abord s’entendre selon le préfet.
« On parle déjà de répéter la Grande Secousse dans tout le Québec. On va sûrement commencer par la région de la Capitale-Nationale, mais toujours avec l’expertise de Charlevoix. Éventuellement, ça pourrait se faire partout en province », mentionne-t-il.
Sylvain Tremblay souhaite par contre que Charlevoix demeure le « siège social » de la Grande Secousse et que les exercices émanent de la région.
Une manœuvre similaire se tiendra aujourd’hui dans une garderie de Québec dans le cadre du colloque annuel en sécurité civile et incendie.
Tenue le 26 septembre à 10 h 36, la Grande Secousse représentait une première simulation francophone d’un tremblement de terre et a réuni plus de 13 000 participants. La Grande Secousse de Charlevoix invitait la population à se baisser, s’abriter et s’agripper.